Les pesticides PE et la reproduction 

 

Des données mondiales montrent que les femmes souffrent de nombreux troubles (Syndrome des ovaires polykistiques, fibromes utérins, endométriose, difficultés dans le maintien et l’achèvement d’une grossesse, naissances prématurées, pubertés précoces).

 

Arguments en faveur de la perturbation du système reproducteur féminin

Des données épidémiologiques et expérimentales ont montré un lien entre le DDT et son principal métabolite le DDE, et la puberté précoce ; elle serait effectivement due à une perturbation du contrôle neuro-endocrinien de la puberté. Concernant la fécondité et la fertilité des femmes, des études expérimentales viennent appuyer les observations selon lesquelles, principalement le DDT et ses métabolites, perturberaient la durée des cycles, ou les niveaux d’hormones circulantes ; en effet certains pesticides sont capables de diminuer les concentrations circulantes d’œstradiol ou de progestérone, et d’altérer la fécondité via des mécanismes divers et variés chez les rongeurs.

L’augmentation de l’incidence des cas de fibromes utérins a été reliée à l’exposition à des pesticides ; des études in vitro utilisant divers pesticides organochlorés viennent étayer cette observation. 

Des études sur le rongeur relient les cas d’endométriose et l’exposition au méthoxychlore et au DDT. 

Source PDF : lire la suite : www.generations-futures.fr/2011generations/wp-content/uploads/2013/04/Dossier_Conf_Pesticides_VF.pdf

 

Les effets des perturbateurs endocriniens sur la santé

 

Les perturbateurs endocriniens peuvent induire des problèmes de santé majeurs comme l’infertilité, un développement anormal du fœtus, la puberté précoce, des cancers, le diabète, l’obésité, des problèmes neurologiques, des troubles d’apprentissage et bien d’autres. Le système endocrinien peut être perturbé par les hormones de synthèse et certains produits chimiques.

De très nombreux composés chimiques peuvent prendre la place des hormones, avec des résultats divers et encore peu connus. 

www.sabotage-hormonal.org/spip.php?article15

 

L’action des perturbateurs endocriniens

 

Certains composés chimiques causent des problèmes de santé en bouleversant l’équilibre hormonal. On les appelle des perturbateurs endocriniens. Les fœtus, les bébés et les jeunes enfants en plein développement y sont particulièrement sensibles. Leur métabolisme, leur physiologie et les phénomènes biochimiques dans leurs corps sont différents de ceux des adultes. 

 

Les perturbateurs endocriniens adoptent plusieurs tactiques pour déjouer les hormones.

  • Ils imitent les hormones naturelles en se fixant, comme elles, sur les récepteurs des cellules, déclenchant ainsi des réactions non souhaitables.
  • Ils bloquent certains récepteurs des cellules, ce qui empêche les hormones naturelles de s’y fixer et de communiquer leurs messages aux cellules.
  • Au cours de la formation des embryons, ils modifient le nombre de récepteurs normalement prévus sur les cellules, causant ainsi des dommages irréversibles.
  • Ils interfèrent dans le travail de certaines protéines chargées de réguler les taux d’hormones qui circulent dans le sang.
  • Ils agissent directement sur la synthèse des hormones ainsi que sur leur transport dans l’organisme et sur leur élimination naturelle.
 

Les preuves : apparition et évolution 

2008 – Une femme sur huit développera un cancer du sein.

Une étude montre qu’une femme sur huit est susceptible de développer un cancer du sein. Plus de 200 composés chimiques, incluant nombre de perturbateurs endocriniens, sont associés à ce phénomène, tout comme au développement de fibromes utérins et d’endométriose.
 
Tableau synthèse des perturbateurs endocriniens 
 
"Les pesticides, fongicides, herbicides… ont une action œstrogénique.

Tampons périodiques : 
Beaucoup utilisent la rayonne et du coton blanchi au chlore, ce qui forme ainsi de la DIOXINE lors de la production du papier.
La dioxine est la substance de synthèse la plus toxique jamais étudiée et ses effets sur la santé des femmes incluent :
l'endométriose et des changements hormonaux.
On a trouvé des filaments de fibres de tampons dans les muqueuses vaginales, et certains chercheurs feraient un lien avec le cancer du col de l’utérus."

Source : www.yvescassard.com/IMG/pdf/cassard-1.pdf

 

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